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Photos : Allison MacPhail

La faune urbaine (sauvage)

D’Allison MacPhail (tel que raconté à Don MacPhail)

LE 27 FÉVRIER 2020 — Lorsque j’ai déménagé à Toronto, pour mes études et que j’y suis resté pour profiter d’une bonne opportunité d’emploi, je savais que les aspects naturels du Nouveau-Brunswick me manqueraient. J’ai toutefois appris que la faune intéressante peut être abondante en ville – si vous y regardez de plus près.

Je n’ai pas été surprise de voir des Moineaux domestiques nicher dans l’enseigne de GoodLife Fitness près de mon appartement; par contre, j’ai été très surprises de voir des Hareldes kakawi à partir de la fille d’attente du tunnel menant à l’aéroport Billy Bishop.

Et j’étais vraiment contente de me rendre compte que l’oiseau que je voyais chaque jour l’hiver dernier devant la porte d’entrée de mon immeuble, même quand il y avait encore beaucoup de neige et de glace sur le sol, était un Moqueur polyglotte. Bientôt, il y en avait deux. Et au milieu de l’été, il y avait plusieurs Moqueurs polyglotte tout autour.

Figure no. 1 Un Moqueur polyglotte observe dans la grande ville. (Photo d’Allison MacPhail)

Même le petit parc en face de chez moi abrite des marmottes résidentes et une Buse à queue rousse qui tient les écureuils en alerte. J’ai aussi trouvé des Martinets ramoneurs utilisant la cheminée d’une église voisine, un site inconnu du Suivi du Martinet.

Je me sentais mal quand, en me rendant au travail un matin du printemps dernier, j’ai aperçu une Paruline couronnée sur le trottoir. Après avoir volée depuis l’Amérique du Sud jusqu’ici, pour élever une famille, elle avait percutée une fenêtre de Toronto. Je me sentais mieux cependant le lendemain quand j’ai vu une demi-douzaine de Pluviers kildir courir et s’arrêter, courir et s’arrêter autour d’une zone graveleuse que je traverse en allant au travail.

Et tout l’été, depuis le balcon de mon appartement du neuvième étage, j’ai gardé un œil sur une mère coyote élevant six chiots le long des voies ferrées à seulement trois kilomètres de la Tour du CN.

Figure no. 2 Une mère coyote et ses petits errent sur les rails du train dans le centre-ville de Toronto. (Photo d’Allison MacPhail)

Je travaille dans une zone industrielle à faible intensité et un jour, pendant ma pause déjeuner, j’ai remarqué quelques chenilles sur des «mauvaises herbes» qui avaient de très bonnes chances d’être coupées avant longtemps. Ce soir là, j’ai pris les chenilles et certaines des plantes sur lesquelles elles vivaient et les ai ramené chez moi. Je les ai mis dans un récipient grillagé et me suis préparé à les surveiller pendant quelques jours.

Elles semblaient très bien dans mon appartement et se régalaient du matériel végétal rapidement. J’ai donc du aller en chercher plus pour eux, mais après environ une semaine, elles se sont tous tissées des cocons, se sont accrochées sur une feuille et n’ont plus bougé. Du moins, de l’extérieur, rien ne bougeait.

Cependant, quelque chose se passait à l’intérieur de ces cocons et environ deux semaines après leur formation, cinq magnifiques Papillons du céleri ont émergés. Je les ai libérés de mon balcon et en quelques minutes, ils étaient descendus en toute sécurité au sol et se trouvaient dans des zones végétalisées. La prochaine génération était en route.

Figure no. 3 Les étapes de la vie d’un papillon de queue d’hirondelle noire. (Photo d’Allison MacPhail)

Oui, il y a beaucoup de béton, de verre et de bruit de circulation dans la ville, mais si vous y regardez et écoutez de près, vous vous rendez compte que les humains ne sont pas les seules représentants de la nature à prospérer en ville. Et il semble que «mes moqueurs» vont me rejoindre pour un autre hiver. 

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