Nature NB https://www.naturenb.ca/?lang=fr Connecting people with nature Thu, 18 Apr 2024 16:42:18 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.4 https://www.naturenb.ca/wp-content/uploads/2022/01/cropped-Chickadee_Square-32x32.jpg Nature NB https://www.naturenb.ca/?lang=fr 32 32 Le Nouveau-Brunswick se prépare au Défi nature urbaine https://www.naturenb.ca/2024/04/16/le-nouveau-brunswick-se-prepare-au-defi-nature-urbaine/?lang=fr Tue, 16 Apr 2024 16:52:29 +0000 https://www.naturenb.ca/?p=16624 Nature NB et sa communauté de naturalistes mènent le Défi nature urbaine 2024 au Nouveau-Brunswick. Bien connu en tant qu'initiative internationale visant à mettre en évidence et à enregistrer la biodiversité, le DNU aura lieu du 26 au 29 avril.

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Le Nouveau-Brunswick se prépare au Défi nature urbaine

Nature NB et la communauté de naturalistes autour de la province mènent le Défi nature urbaine 2024 au Nouveau-Brunswick. Bien connu en tant qu’initiative internationale visant à mettre en évidence et à enregistrer la biodiversité, le DNU aura lieu du 26 au 29 avril.

À l’aide de iNaturalist, les participants sont encouragés à sortir dans leur cour et dans les parcs locaux pour faire des observations sur la flore et la faune locales.

Nature NB organise une série de randonnées pendant les quatre jours de l’événement afin de collaborer avec les naturalistes, qu’ils soient novices ou expérimentés, pour aider à dresser un portrait plus clair de la biodiversité au Nouveau-Brunswick. Aucune expérience n’est nécessaire, et des conseils sur iNaturalist seront fournis. Les données recueillies sont accessibles à tous et peuvent être utilisées par les organismes de conservation, les chercheurs et les citoyens.

Comtés participants de cette année

Cliquez sur les noms pour ouvrir les projets iNaturalist respectifs et voir toutes les observations telles qu’elles apparaissent.

AlbertGloucesterSaint JohnYork

Il n’est pas nécessaire d’être membre pour poster, toutes les observations apparaîtront automatiquement si elles ont été prises dans le comté !

Nos randonnées guidées

Riverview, 27 avril – 13 h – Parc Mill Creek – Rendez-vous au stationnement principal à la fin du chemin Runneymeade.

Fredericton, le 29 avril – 11 h – Parc provincial Mactaquac – Sentier de l’étang Beaver – Rendez-vous à l’étang Beaver.

Fredericton, 29 avril – 13 h – Parc provincial Mactaquac – Sentier du ruisseau Alex – Rendez-vous au bâtiment administratif

Saint John, 29 avril – 13 h – Parc Rockwood – Sentier de la boucle du lac Lilly – Rendez-vous au pavillon du lac Lilly

Pour plus d’informations sur le Défi nature urbaine, vous pouvez consulter le site web de la Fédération canadienne de la faune ou la page web du Défi nature urbaine international (City Nature Challenge, en anglais).

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La vente des billets généraux est ouverte pour le Festival de la nature 2024 ! https://www.naturenb.ca/2024/04/02/la-vente-des-billets-generaux-est-ouverte-pour-le-festival-de-la-nature-2024/?lang=fr Tue, 02 Apr 2024 12:57:13 +0000 https://www.naturenb.ca/?p=16535 La vente des billets généraux est ouverte pour le Festival de la nature 2024 ! Cette année, le Festival de la nature se rendra à Woodstock, N.-B. pour admirer la beauté naturelle de la région du comté de Carleton et voir tout ce qu’elle a à offrir ! Merci à tous nos membres qui ont …

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La vente des billets généraux est ouverte pour le Festival de la nature 2024 !

Cette année, le Festival de la nature se rendra à Woodstock, N.-B. pour admirer la beauté naturelle de la région du comté de Carleton et voir tout ce qu’elle a à offrir ! Merci à tous nos membres qui ont renouvelé leur adhésion à temps pour la préinscription.

Les billets sont maintenant en vente pour le grand public ! Voici tous les liens importants pour vous :

  1. Consultez la liste complète des programmes dans la brochure Nature NB pour faire vos choix de sorties : https://www.naturenb.ca/wp-content/uploads/2024/03/Festival-2024-Brochure-francais.pdf
  2. Achetez vos billets : https://naturenb.symbiotic.coop/fr/civicrm/event/info?reset=1&id=110
  3. Visitez la page du festival et consultez la FAQ : https://www.naturenb.ca/festival-de-la-nature/festival-de-la-nature-2024/?lang=fr

Vous avez des questions ? N’hésitez pas à nous contacter par courriel à news@naturenb.ca ou à nous appeler au (506) 459-4209.

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5 Questions avec Brad Perry https://www.naturenb.ca/2024/03/27/5-questions-avec-brad-perry/?lang=fr Wed, 27 Mar 2024 13:23:56 +0000 https://www.naturenb.ca/?p=16490 Brad Perry, de Fredericton, s'intéresse à la photographie du ciel nocturne depuis plus de dix ans. Devenu un photographe de nuit accompli, il animera un atelier lors de l'EclipseFest, dans sa ville natale. Dans cette rubrique "Cinq questions", il nous fait part de son expérience en matière de capture des phénomènes célestes.

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5 Questions avec Brad Perry

L’éclipse solaire totale de 2024 étant à nos portes au Nouveau-Brunswick, nous sommes tous soudainement intéressés à regarder le ciel ( et faisons-le en toute sécurité, si nous essayons !). Brad Perry, de Fredericton, s’intéresse à la photographie du ciel nocturne depuis plus de dix ans. Devenu un photographe de nuit accompli, il animera un atelier lors de l’EclipseFest, dans sa ville natale. Dans cette rubrique “Cinq questions”, il nous fait part de son expérience en matière de capture des phénomènes célestes.

Une aurore boréale à Mactaquac (Brad Perry)

1. Qu’est-ce qui vous a inspiré à vous lancer dans la photographie du ciel nocturne comme passe-temps ?

Je me souviens d’un jour, en 2010 ou 2011, où tous les journaux annonçaient la possibilité de voir une “super lune”. À l’époque, je ne m’intéressais que très modérément à l’astronomie, mais j’ai tout de même pris cela comme une excuse pour sortir ce soir-là avec mon appareil photo. J’aimerais vous dire que ce qui a suivi a été une séance de photos de la lune qui a changé ma vie, mais ce n’est pas le cas. Il se trouve qu’il n’y a rien de vraiment inhabituel à propos d’une super lune par rapport à n’importe quelle autre pleine lune. Sans expérience de ce type de photographie, tout ce que j’ai capturé, c’est la tache lumineuse trop familière dans un cadre sombre. Je suis donc rentré à la maison.

Avant de rentrer chez moi, j’ai posé mon trépied sur la terrasse, dirigé à tâtons mon appareil photo vers les bois au fond de la cour et pris une pose de 30 secondes dans la nuit. À ma grande surprise, la photo obtenue donnait l’impression d’avoir été prise en plein jour ! Cette petite expérience improvisée a fondamentalement changé ma perception de la noirceur et du fait que ce n’est pas parce que nos yeux ne détectent pas la lumière qu’elle n’est pas là. Tout à coup, la capacité de certains animaux à naviguer dans ce que nous percevons comme l’obscurité totale a pris tout son sens – leurs yeux ont la capacité de capter la lumière, ce que les yeux humains ne peuvent pas faire… et c’est aussi le cas d’un appareil photo.

Vers la fin de l’année 2011, ma femme et moi avons déménagé dans une région rurale à l’extérieur de Fredericton, où la pollution lumineuse est très faible – mais je ne le savais pas encore.
Il faudra attendre cinq ans avant que je m’en rende compte, car la maison était pré-équipée de ce qu’on appelle un éclairage Dusk ‘Til Dawn (du crépuscule à l’aube), c’est-à-dire un lampadaire situé directement sur une propriété. Sous sa terrible lueur orange, je sortais mon chien nuit après nuit, ignorant ce qui se trouvait au-dessus de ma tête. Enfin, par une nuit décisive de 2016, cette lumière a brûlé et, pour la première fois, j’ai vraiment vu le ciel nocturne. Il y avait plus d’étoiles que je n’en avais jamais vues ; la voie lactée était visible depuis ma montée. Inutile de dire que cette lampe extérieure est restée hors service. Avec un terrain de jeu de ciel noir littéralement à ma porte, mon voyage de photographie nocturne a commencé.

Une aurore en hiver (Brad Perry)

2. En quoi la pratique de la photographie nocturne a-t-elle influencé votre relation avec la nature ?

La photographie en général a introduit un nouvel objectif dans les moments que je passe en nature. Alors que j’avais l’habitude de mettre mes écouteurs, de me couper du monde et de parcourir le même tronçon de route en pilotage automatique, je garde désormais tous mes sens en éveil. Je laisse libre cours à ma curiosité pour découvrir ce qu’il y a en haut de la colline ou en bas du sentier. Chaque petite promenade, chaque longue randonnée et chaque trajet sur l’autoroute s’est transformé en une quête à la recherche de la prochaine vue ou du prochain point de vue digne d’être photographié.

La photographie du ciel nocturne a changé deux choses pour moi. La première est que je suis pleinement présent lorsque je suis sous les étoiles. Je fais généralement ces prises de vue seul et une fois que l’appareil photo est en marche, il ne reste plus qu’à attendre. Ce sont les moments les plus calmes, où l’on reste immobile et où l’on n’écoute que les bruits de la nuit – les grillons et les grenouilles, la brise dans les arbres, le clapotis de l’eau sur le rivage et le déplacement et le craquement de la glace.

La deuxième chose qui a changé est ma relation avec les saisons et le cycle lunaire. Les couchers de soleil plus tôts en décembre signifient des nuits plus longues sous les étoiles et le retour des constellations hivernales comme Orion et les Gémeaux. Le retour de la Voie lactée aux petites heures d’un matin de février est le premier signe de l’arrivée du printemps. Les nuages sombres qui envahissent la fin d’un après-midi caniculaire de juillet signifient qu’il est possible de poursuivre les éclairs. L’automne apporte ces nuits confortables qui ne sont pas trop tardives, des températures agréables et l’absence de moustiques. Chaque mois, je planifie différents types de photos en fonction des périodes de pleine lune et de nouvelle lune. Il y a un rythme naturel à tout cela et toujours quelque chose à attendre à l’horizon.

La Voie lactée à Durham Bridge (Brad Perry)

3. Quelle est la chose non-astronomique la plus intéressante que vous ayez vue dans la nature en photographiant le ciel nocturne ?

Il y a un immense champ ouvert au bout d’un chemin forestier près de chez moi. C’est l’un de mes endroits préférés pour observer le ciel nocturne. Un soir de juillet de l’année dernière, je m’y suis rendu dans l’espoir d’apercevoir une aurore, mais je suis arrivé pour voir des centaines et des centaines de lucioles. Des lucioles dans toutes les directions qui scintillaient à perte de vue. Le ciel était généralement dégagé, mais au loin, un banc de nuages à l’horizon ouest clignotait également. Des éclairs et des lucioles en même temps : c’est vraiment inoubliable.

4. La prochaine éclipse solaire aura lieu, bien sûr, pendant la journée. En quoi votre approche de la photographie devra-t-elle changer pour cet événement ?

D’une part, la photographie d’éclipse fait appel aux mêmes compétences et connaissances que la photographie de nuit. Vous devez toujours prévoir la position du soleil et de la lune dans le ciel, leur emplacement par rapport au reste de la scène et la façon dont ils se déplaceront au cours de l’après-midi.

Cependant, certains détails apparemment insignifiants lorsque l’on travaille à la lumière du jour se sont révélés être de véritables obstacles logistiques. Par exemple, j’ai été très surpris de constater la difficulté de faire la mise au point de l’objectif de l’appareil photo lorsque celui-ci est entièrement éclairé par le soleil et que la lumière de l’après-midi se reflète sur l’écran. Par ailleurs, j’ai l’intention d’utiliser une monture de suivi motorisée pour maintenir l’appareil photo pointé vers le soleil pendant toute la durée de l’éclipse. Pour que cet appareil fonctionne correctement, son axe de rotation doit être parfaitement orienté vers le nord. La nuit, cette opération peut être réalisée facilement en utilisant l’étoile Polaris comme point de référence, mais lorsqu’on ne peut pas voir les étoiles, il faut apprendre et pratiquer d’autres procédures d’alignement.

Une éclipse partielle en 2021 (Brad Perry)

Enfin, la photographie du ciel nocturne n’est généralement pas une activité très rapide. Il est souvent possible de prendre son temps et de travailler méthodiquement. Au moment où la totalité se produit lors d’une éclipse solaire totale, les choses deviennent frénétiques. Il faut retirer les filtres solaires et modifier les réglages en l’espace de quelques secondes. C’est pourquoi une grande partie de ma préparation a consisté à me familiariser et à me sentir à l’aise avec le processus, ce qui m’a permis de vivre l’éclipse avec mes propres sens, plutôt que de me perdre complètement dans la photographie.

Que peuvent faire les débutants pour s’intéresser à la photographie du ciel nocturne et à l’astronomie dans son ensemble ?

La bonne nouvelle, c’est que vous n’avez besoin que de vos propres yeux et d’un ciel noir pour profiter de l’astronomie à un niveau élémentaire. Ça ne coûte rien ! Levez les yeux, et le Nouveau-Brunswick est riche en zones de ciel étoilé. Je vous recommande d’introduire un peu de direction dans une soirée d’observation des étoiles ou de photographie en téléchargeant l’une des nombreuses applications de référence du ciel nocturne sur votre téléphone intelligent (j’en utilise une qui s’appelle Sky Guide).

Entraînez-vous à localiser et/ou à photographier des éléments spécifiques dans le ciel, comme une constellation ou une planète particulière. Choisissez une cible avant de sortir et mettez-vous au défi de la trouver sans aide. Si vous n’y arrivez pas, pas de problème. La plupart des applications disposent d’un mode de réalité augmentée qui vous permet de regarder le ciel à l’aide de l’appareil photo de votre téléphone pour trouver votre cible. Non seulement cela introduit un objectif dans l’activité, mais cela vous aidera à commencer à voir le ciel nocturne comme étant plus qu’un simple fouillis d’étoiles. C’est à la fois une carte et une horloge.

Une fois que vous commencez à le voir comme tel, de nouvelles idées et de nouveaux objectifs à observer ou à photographier lors de vos futures sorties se formeront naturellement.

Une lune en croissant accompagnée de Vénus (Brad Perry)

Une éclipse solaire totale passera au-dessus de l’Amérique du Nord dans l’après-midi du 8 avril. Plusieurs communautés néobrunswickoises seront dans le chemin de la totalité, ou de la presque totalité, et seront traitées à cette opportunité qu’on ne vivra qu’one fois. Pour voir si votre communauté pourra observer l’éclipse, visitez notre page qui contient une carte de la totalité.

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Nature NB rebaptise un prix annuel en mémoire de Roger Leblanc https://www.naturenb.ca/2024/03/21/nature-nb-rebaptise-un-prix-annuel-en-memoire-de-roger-leblanc/?lang=fr Thu, 21 Mar 2024 22:38:06 +0000 https://www.naturenb.ca/?p=16419 Nature NB rebaptise un prix annuel en mémoire de Roger Leblanc Le prix annuel de Nature NB décerné à un naturaliste lors de notre AGA a été rebaptisé. Le Prix du Naturaliste de l’année à la mémoire de Roger Leblanc reconnaîtra non seulement les réalisations de nos membres d’une année à l’autre, mais servira également …

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Nature NB rebaptise un prix annuel en mémoire de Roger Leblanc

Le prix annuel de Nature NB décerné à un naturaliste lors de notre AGA a été rebaptisé. Le Prix du Naturaliste de l’année à la mémoire de Roger Leblanc reconnaîtra non seulement les réalisations de nos membres d’une année à l’autre, mais servira également à préserver le legs d’un ornithologue passionné et d’un partenaire de longue date de Nature NB, Roger Leblanc, qui est décédé en juin 2023. L’ancien titre de ce prix était simplement Naturaliste de l’année.

À titre de bénévole, Roger a participé à de nombreux aspects du travail de Nature NB. Il a notamment travaillé avec les jeunes, participé au Recensement des oiseaux de Noël et à d’autres enquêtes, fourni des services de traduction pour notre revue Naturaliste du N.-B., dirigé des excursions d’observation d’oiseaux dans le cadre du Festival de la nature, siégé à notre conseil d’administration, et bien plus encore. Il était également très actif au sein des clubs Les ami(e)s de la nature du sud-est du N.-B. et Nature Moncton, ce qui a fait de lui un ami cher et un mentor pour de nombreux membres de la communauté des naturalistes de la province.

Les nominations sont désormais ouvertes pour le prix 2024. Les Clubs et les membres sont encouragés à proposer la candidature d’autres membres à partir de maintenant et jusqu’au 30 avril 2024. Le prix sera remis lors de notre AGA le 7 juin 2024 à Woodstock, N.-B. Pour obtenir tous les détails et le formulaire de nomination, visitez notre site Web : https://www.naturenb.ca/naturaliste-de-lannee/?lang=fr

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Apprendre les plantes alors qu’elles poussent : les bourgeons et fleurs du printemps https://www.naturenb.ca/2024/03/21/apprendre-les-plantes-alors-quelles-poussent-les-bourgeons-et-pousses-du-printemps/?lang=fr Thu, 21 Mar 2024 16:28:08 +0000 https://www.naturenb.ca/?p=16382 Apprendre les plantes alors qu’elles poussent : les bourgeons et fleurs du printemps Par Samuel LeGresley, coordonnateur des communications Les érables coulent à flots et les reines bourdons vont bientôt sortir de leur longue hibernation. Mais préparez-vous à être surpris, parce qu’il se passe quelque chose de remarquable : rien de moins que la beauté …

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Apprendre les plantes alors qu’elles poussent : les bourgeons et fleurs du printemps

Par Samuel LeGresley, coordonnateur des communications

Les érables coulent à flots et les reines bourdons vont bientôt sortir de leur longue hibernation. Mais préparez-vous à être surpris, parce qu’il se passe quelque chose de remarquable : rien de moins que la beauté du printemps dans les bois ! Apprenez à profiter pleinement de cette période en lisant ce troisième volet de notre série Carnet de terrain NB.

Le printemps est synonyme de fonte des neiges et de plantes vertes qui émergent de ce qu’était un tapis blanc.

Oui, le thé des bois (la gaulthérie), le pain-de-perdrix (le mitchella) et les mousses ne sont que quelques-unes des exceptions qui prouvent que la nature est toujours vivante là-dessous. C’est toujours un plaisir pour les yeux de trouver une baie rouge qui se détache du sol brun et verdâtre de la forêt. Certaines de ces feuilles peuvent même être des “fleurs jumelles”, des Linnées boréales (Linnaea borealis), qui attendent le temps chaud pour fleurir.

Ces petites feuilles fleuriront dans un peu plus d’un mois ! (Linnaea borealis)

Mais, chose surprenante, je trouve que même les arbustes et arbres qui sont en fait en dormance, sont tout aussi intéressants.

Lorsqu’on se déplace dans les bois, il est parfois agréable de s’éloigner de notre promenade forestière habituelle pour observer les bords du sentier.

À hauteur d’œil, on peut voir les bourgeons naissants de jeunes érables. On peut y trouver les chatons retombants des aulnes et ceux du noisetier à long bec (Corylus cornuta), beaucoup plus courts que les autres membres de la famille des bouleaux. Ils sont accompagnés des fleurs femelles, à l’extrémité bientôt rouge, sur la même branche. Vous pourrez même rencontrer les panaches des branches de la Viorne bois-d’orignal (Viburnum lantanoides), dont l’extrémité peut ressembler à la tête d’un orignal mâle.

Les bourgeons du printemps ne sont pas toujours faciles à identifier pour les débutants, car ils peuvent passer inaperçus. Au fil des ans, j’ai appris que la meilleure façon d’identifier les plantes consiste à bien connaître l’espèce. Vous pouvez trouver un spécimen ou un groupe de spécimens que vous aimez particulièrement et y revenir tous les mois, toutes les semaines, voire tous les jours si vous le souhaitez, pour constater qu’il a beaucoup ou très peu changé.

Au lieu d’avoir à mémoriser tout un paquet de connaissances, il suffit de se souvenir d’un seul spécimen de plante pour y revenir plus tard et y découvrir un tout nouvel ensemble de caractéristiques.

La “fenêtre du printemps” à venir

En mai, nos précieuses éphémères printanières ouvrent leurs fleurs à la vue de tous. Contrairement à ce que leur nom pourrait suggérer, seules leurs petites fleurs sont éphémères. Certaines de ces plantes vivent pendant des décennies, attendant leur heure pour fleurir dans la lumière fugitive du soleil de la forêt. C’est ce que j’appelle la “fenêtre du printemps”.

Pendant cette période, vous pouvez voir de magnifiques Érythrones. Leurs fleurs de lis jaunes sont comme des étoiles dans la vallée de Wolastoq. Nos trilles ondulés, rouges et penchés, sont accompagnées de nos fleurs de mai (l’Épigée rampante, et le Maïanthème portent souvent ce nom commun), et bien d’autres encore.

Ce laps de temps a une raison d’être bien particulière. Lorsque les températures grimpent, le soleil domine les bois et il n’y a pas de feuilles dans la canopée pour assombrir les fleurs, qui ont besoin de la lumière du jour pour fleurir.

Avant que la végétation verdoyante et dense – ce que j’appelle le “Mur vert” – ne commence à apparaître, le meilleur moment pour identifier les fleurs d’un bon nombre de nos plantes indigènes se situe dans cette fenêtre de temps. Une fois que l’on voit les plantes en fleurs, la partie de notre cerveau consacrée à l’identification des plantes se familiarisera mieux avec elles. Cette période est une excellente occasion d’entrer en contact avec la nature et de tenir un journal sur ce que vous voyez.

Lorsque vous commencez à voir des fleurs, sortez un livre comme ceux de Fleurbec, un site comme GoBotany ou une application comme Seek ou Flora Incognita. Il est fort probable que l’application soit en mesure de faire une recommandation assez sûre, ces outils permettent d’identifier les fleurs beaucoup plus facilement que les feuilles.

Si vous retournez plusieurs fois observer les fleurs au printemps, vous apprendrez à reconnaître les parties communes à toutes les fleurs, celles qui sont propres à seules certaines d’entre elles, ainsi que la manière dont la couleur et la forme de certaines plantes évoluent avec le temps.

Ne manquez pas de zigzaguer le long des sentiers pendant cette période ; c’est une saison merveilleuse. Mon 30-jours préféré de l’année s’étend de la mi-mai à la mi-juin pour cette même raison. Toute cette attente porte enfin ses fruits, et la nature nous rend l’énergie qu’elle a accumulée pendant les longs mois d’hiver.

Notre webinaire sur l’identification des plantes : Décoder le “Mur vert”

J’ai abordé ces sujets, et bien d’autres encore, dans mon récent webinaire sur l’identification des plantes par les débutants. Apprenez à “décoder le Mur Vert” en suivant le lien YouTube ci-dessous.

Poser des questions, tenir un journal

Si la meilleure façon d’identifier les plantes est de les observer, revenons à l’essentiel : prenons un stylo et du papier !

Tout au long de l’année, choisissez un ou plusieurs de vos espaces boisés préférés.
Prenez un carnet de notes et notez ce que vous voyez, ainsi que l’emplacement du ou des spécimens que vous avez choisi(s). Si vous le souhaitez, vous pouvez également ajouter un dessin et noter quelques caractéristiques de la plante.

Prévoyez des questions, et si vous ne pouvez pas y répondre tout de suite, c’est tout à fait normal. Même les plus simples peuvent nous laisser dans le doute toute notre vie.

Voici les questions (très générales) que j’ai trouvées et que vous pouvez choisir d’utiliser aussi :

  • Où pousse cette plante ?
    • Quel est son habitat ?
  • Quelles sont les conditions ?
    • Sec, humide, marécageux, inondable, sur des arbres morts, etc.
  • Quelles sont les autres plantes présentes ?
    • Interagissent-elles entre elles ?
  • Qui attire-t-elle ?
    • Insectes, oiseaux, mammifères, amphibiens ?
  • Est-elle originaire d’ici ?
    • De toute l’Amérique du Nord ?
  • Est-elle ligneuse ?
    • Herbacée ?
  • Est-elle une vigne?
    • Pousse-t-elle au ras du sol ?
  • Quand fleurit-elle ?
    • Quand porte-t-elle des fruits ?

Je suis sûr que vous pouvez en trouver d’autres. Dans son approche du journal de la nature, John Muir Laws nous demande de remarquer les choses, de poser des questions et de réfléchir à ce qu’elles nous rappellent. (Voici une ressource en français) C’est un excellent début pour notre voyage exploratoire dans la nature, mais ce n’est certainement pas la fin.

Continuons à documenter la nature, comme le font les ornithologues et les botanistes depuis des siècles. Cela ne nécessite certainement pas de diplôme ; il suffit de sortir, de poser les questions qui nous viennent à l’esprit et de laisser libre cours à notre créativité !

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Combiner les côtes vivantes et l’habitat pour l’hirondelle de rivage https://www.naturenb.ca/2024/03/20/combiner-les-cotes-vivantes-et-lhabitat-pour-lhirondelle-de-rivage/?lang=fr Wed, 20 Mar 2024 20:06:07 +0000 https://www.naturenb.ca/?p=16345 Combiner les côtes vivantes et l’habitat pour l’hirondelle de rivage Par Lauren Stead, gestionnaire de programme À l’automne 2023, Nature NB a entrepris l’installation de côtes vivantes dans la région Chaleur afin de lutter contre l’érosion côtière, en collaboration avec Oiseaux Canada, Helping Nature Heal, le Bassin versant de la baie des Chaleurs et Regen …

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Combiner les côtes vivantes et l’habitat pour l’hirondelle de rivage

Par Lauren Stead, gestionnaire de programme

À l’automne 2023, Nature NB a entrepris l’installation de côtes vivantes dans la région Chaleur afin de lutter contre l’érosion côtière, en collaboration avec Oiseaux Canada, Helping Nature Heal, le Bassin versant de la baie des Chaleurs et Regen Media. Cependant, il y avait un obstacle : Les hirondelles de rivage de la région dépendaient de l’érosion de la falaise pour nicher. Notre responsable de programme, Lauren Stead, nous fait vivre une journée de travail acharné dans le cadre d’un projet pilote qui intègre la préservation de l’habitat de l’hirondelle de rivage et les techniques de restauration des côtes vivantes.

Dans le nord du Nouveau-Brunswick, le long de la baie des Chaleurs, sur les rives du port de Bathurst, se trouve la plage Youghall, une magnifique plage de sable blanc d’eau salée.
Lorsqu’on se promène le long du rivage, l’inhalation de la brise salée semble faire disparaître le stress de la vie quotidienne.

Le personnel de Nature NB est arrivé à la plage de Youghall en milieu d’après-midi. La journée était chaude et humide et les moustiques pullulaient. Les goélands argentés planaient sans effort au-dessus de nos têtes, tandis que des cris lointains se mêlaient au son apaisant des vagues qui frappaient le rivage. Certains de nos partenaires étaient déjà sur place, impatients de décharger un grand camion rempli de graminées, de plantes vivaces, de petits arbres et arbustes et de divers équipements de jardinage. Nous nous sommes rapidement mis au travail pour aider à décharger le reste du camion pendant que le reste de l’équipe arrivait. Après quelques heures de travail, nous nous sommes réunis pour discuter du plan pour le lendemain.

À Youghall, la falaise s’érode rapidement et porte des rangées caractéristiques de trous de nidification, un habitat de choix pour l’hirondelle de rivage. Avec l’aide de Helping Nature Heal, une entreprise de restauration écologique, notre plan consistait à protéger l’hirondelle de rivage (Riparia riparia), une espèce menacée, tout en ralentissant l’érosion du littoral sur la plage Youghall. À notre connaissance, rien de tel n’avait été fait auparavant.

Photo :Banc de Youghall avec des nids d’hirondelles de rivage.

L’hirondelle de rivage est la plus petite de nos hirondelles et l’un des oiseaux les plus répandus dans le monde.
Elle se nourrit principalement d’insectes capturés en vol, ce qui fait d’elle un insectivore aérien. Les insectivores aériens ont connu un déclin important de leur population en Amérique du Nord. Au Canada, la population d’hirondelles de rivage a diminué de 98 % au cours des 40 dernières années, une statistique étonnante que Nature NB et ses partenaires s’efforcent d’améliorer. C’est pourquoi nous savions qu’il était essentiel de maintenir l’habitat de cette espèce en voie de disparition, tout en assurant une protection contre les ondes de tempête, les inondations et l’érosion.

Des jeunes et des moins jeunes ont participé à la plantation d’arbres et d’arbustes indigènes et à la mise en place d’autres mesures naturelles de protection contre l’érosion qui contribuent à restaurer le littoral vivant. Nous avons pris soin de ne pas perturber la berge, et les membres du public ont participé à la plantation avec nous ou ont discuté avec nous pendant que nous travaillions.

Avec le temps, les racines peuvent maintenir la berge en place tout en offrant un habitat aux hirondelles pour élever leurs petits. Cela montre l’importance de berges saines dans nos écosystèmes côtiers.

Après une longue journée, les bénévoles et le personnel étaient sales et épuisés, mais avaient un grand sourire, parce que nous aimons tous ce que nous faisons et que ce travail donne un véritable sentiment de communauté et de connexion. Nous nous sommes tous arrêtés un moment pour admirer notre dur labeur avant de prendre un énorme dîner et de dormir profondément.

Voulez-vous appuyer des projets comme celui-ci qui visent à conserver les habitats des espèces en voie de disparition au Nouveau-Brunswick ?
Suivez Nature NB sur les médias sociaux pour vous tenir au courant des futures possibilités de bénévolat au sein de Côtes en santé et de l’organisation dans son ensemble.

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WEBINAIRE – Décoder le “mur vert” : Développez votre conscience botanique https://www.naturenb.ca/2024/03/18/webinaire-decoder-le-mur-vert-developpez-votre-conscience-botanique-grace/?lang=fr Mon, 18 Mar 2024 12:56:12 +0000 https://www.naturenb.ca/?p=16024 ENREGISTREMENT DU WEBINAIRE – Décoder le “mur vert” : Développez votre conscience botanique grâce aux indices de la nature Joignez-vous à Samuel LeGresley de Nature NB pour un atelier d’identification des plantes pour débutant.es ! Le monde des plantes qui nous entoure peut sembler immense, mais l’apprentissage de quelques trucs peut vous aider à décoder …

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ENREGISTREMENT DU WEBINAIRE – Décoder le “mur vert” : Développez votre conscience botanique grâce aux indices de la nature

Joignez-vous à Samuel LeGresley de Nature NB pour un atelier d’identification des plantes pour débutant.es ! Le monde des plantes qui nous entoure peut sembler immense, mais l’apprentissage de quelques trucs peut vous aider à décoder la nature et à en apprendre plus sur les plantes indigènes qui composent notre environnement.

Cliquez sur les liens au bas de la page pour l’enregistrement YouTube du webinaire.


Cet événement est rendu possible grâce au financement du Fonds fiduciaire pour l’environnement.

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Une méthode pour “sauter” les semis d’hiver? : Cultivons l’asclépiade incarnate, chapitre 3 https://www.naturenb.ca/2024/03/12/une-methode-pour-sauter-les-semis-dhiver-cultivons-lasclepiade-incarnate-chapitre-3/?lang=fr Tue, 12 Mar 2024 12:24:41 +0000 https://www.naturenb.ca/?p=16243 Même s'il est souvent préférable de suivre les cycles de la nature, nous n'avons parfois pas le temps d'attendre quelques mois pour faire germer les graines de nos plantes indigènes. Notre directrice de programme, Alysha, a essayé différents moyens d'accélérer le processus de stratification pour faire pousser l'asclépiade.

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Les oeufs de monarque sur l’asclépiade incarnate en fleur; juin 2022
La chenille d’un monarque sur l’asclépiade incarnate
La chrysalide d’un monarque sur l’asclépiade incarnate

Une méthode pour “sauter” les semis d’hiver? : Cultivons l’asclépiade incarnate, chapitre 3

Par Alysha McGrattan, directrice de programmes

Même s’il est souvent préférable de suivre les cycles de la nature, nous n’avons parfois pas le temps d’attendre quelques mois pour faire germer les graines de nos plantes indigènes. Notre directrice de programme, Alysha, a essayé différents moyens d’accélérer le processus de stratification pour faire pousser l’asclépiade. Pendant que les graines de Samuel attendent dans la cour, dormant jusqu’à la fin de l’hiver, examinons la méthode d’Alysha pour faire germer les graines d’asclépiade incarnate afin d’aider les papillons monarques !

En décembre 2020, mon fiancé et moi avons acheté notre première maison. En tant que passionnée des papillons monarques, j’étais très enthousiaste à l’idée d’avoir un endroit bien à moi à remplir d’asclépiades incarnates. En janvier, j’avais la meilleure intention de consacrer du temps à la stratification de mes graines… le seul problème était que, comme par hasard ( !!), janvier s’est transformé en avril. J’avais donc manqué la fenêtre pour pouvoir donner à mes graines les semaines de traitement au froid dans le réfrigérateur dont elles avaient besoin, ou pour tenter la méthode de semis d’hiver. 

J’étais très déçue de devoir attendre une année entière pour réessayer. Bien sûr, je pouvais acheter des plants d’asclépiade, mais cela devenait rapidement coûteux avec la quantité de plants que je voulais avoir. Je me suis dit qu’il devait y avoir un moyen d’accélérer le processus, j’ai donc fait quelques recherches sur Google et j’ai décidé de faire une petite expérience…

J’ai appris qu’il existe deux méthodes différentes de stratification par le froid : la “stratification froide-sèche” et la “stratification humide-sèche”. La stratification humide (la méthode de stratification recommandée pour l’asclépiade) exige que les graines soient soumises à des températures comprises entre 1 et 3 °C dans des conditions humides, tandis que la stratification sèche exige que les graines soient soumises à des températures inférieures au point de congélation, dans, vous l’aurez deviné, des conditions sèches. 

Je me suis donc dit que si la durée recommandée pour la stratification humide et froide des graines d’asclépiade est de 6 à 8 semaines au réfrigérateur, ce processus pourrait sans doute être accéléré par un choc sec plus froid ?
Mais je ne me suis pas arrêtée là. Je voulais aussi trouver un moyen d’aider les graines à germer plus rapidement pour rattraper le plus de temps possible. Je suis donc retournée sur Google ! Cette fois, je suis tombée sur cet article (article en anglais). J’avais un Instant Pot et rien à perdre, alors j’ai élaboré un plan pour mon expérience sur l’asclépiade : Stratification froide à sec dans mon congélateur pendant une semaine, suivie de 48 heures dans ma marmite instantanée (Instant Pot).

Moins d’une semaine et demie plus tard, 90 % de mes graines avaient germé ! Je n’arrivais pas à croire à ma chance. J’ai gardé mes semis dans une fenêtre ensoleillée jusqu’à la fin du mois de mai, puis je les ai endurcis à l’extérieur et, lorsqu’ils ont atteint une taille de 6 à 8 pouces, je les ai plantées. Depuis, j’ai répété cette méthode chaque année, avec le même succès, et j’ai donné les plants à mes amis, à ma famille et aux participants d’un atelier de Nature NB. 

Ce blog est donc destiné à tous ceux qui, comme moi, ont oublié de planifier le printemps en janvier – il est encore temps ! Bonne chance avec votre jardinage cette année et si vous avez d’autres astuces inventives pour cultiver l’asclépiade, nous serions ravis de les connaître !

La méthode de germination d’asclépiades d’Alysha

Étape 1 : Prenez l’emballage de graines et mettez-le directement dans votre congélateur. Laisser reposer pendant une semaine. *Essayez de trouver un endroit où elles ne seront pas dérangées, je vous conseille d’éviter de les mettre dans la porte du congélateur si vous l’ouvrez souvent.

 Étape 2 : Sortez les graines du congélateur et étalez-les sur une serviette en papier humide et essorée. Essayez de ne pas surcharger les graines, vous devrez peut-être utiliser quelques feuilles. Pliez délicatement l’essuie-tout, glissez-le dans un sac plastique refermable et fermez-le.

Étape 3 : Ajoutez environ 2 tasses d’eau à votre Instant Pot et placez le sac refermable sur le sous-plat de la cocotte.

Étape 4 : Refermez la marmite instantanée et mettez-la sur le réglage Yogourt pendant 48 heures. *Mon Instant Pot n’a pas de réglage pour le yogourt, j’utilise donc le réglage Sous-vide à 91F. Sur certains modèles, la durée maximale peut être de 24 heures – il suffit d’ajouter du temps lorsqu’il ne reste plus que quelques heures. 

Étape 5 : Au bout de 48 heures, retirez le couvercle, ouvrez délicatement le sac et dépliez l’essuie-tout. À ce stade, vos graines devraient avoir germé. Parfois, la radicule (la petite racine qui dépasse) peut pousser dans l’essuie-tout, veillez donc à ne pas la casser. Si un grand nombre de vos graines n’ont pas encore germé, vous pouvez les remettre dans le pot pendant 12 à 24 heures.

Étape 6 : Plantez vos graines d’asclépiade ! Faites une petite empreinte du bout du doigt dans la terre de votre pot, déposez-y la graine et couvrez-la légèrement. Il est important à ce stade que la terre reste humide, mais pas mouillée, et que les semis bénéficient d’une lumière indirecte vive. J’aime garder les miennes couvertes (avec du film plastique ou un couvercle en plastique) dans une fenêtre orientée vers le sud.

Étape 7 : Procédez comme d’habitude à la culture et au jardinage de vos plantes lorsque vous les déplacez à l’extérieur !

Notez que la méthode de stratification par séchage à froid peut toujours être utilisée sans Instant Pot ! Le taux de germination a été d’environ 50% pour moi, et prend une semaine ou plus lorsque j’ai planté les graines sur un rebord de fenêtre directement à la sortie du congélateur. 

Rendez-vous en avril pour le prochain volet de notre projet ” Cultivons l’asclépiade incarnate “.

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NatureJeunesse – Février 2024 https://www.naturenb.ca/2024/02/29/naturejeunesse-fevrier-2024/?lang=fr Thu, 29 Feb 2024 13:45:21 +0000 https://www.naturenb.ca/?p=16155 NatureJeunesse – Février 2024 En février 2024, les groupes NatureJeunesse ont croisé leurs doigts pour qu’il y ait de la bonne neige afin de chasser les pistes d’animaux, mais même sans neige, les groupes ont pris le temps d’explorer l’extérieur et d’en apprendre davantage sur la faune et la flore du Nouveau-Brunswick. Here We Grow …

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NatureJeunesse – Février 2024

En février 2024, les groupes NatureJeunesse ont croisé leurs doigts pour qu’il y ait de la bonne neige afin de chasser les pistes d’animaux, mais même sans neige, les groupes ont pris le temps d’explorer l’extérieur et d’en apprendre davantage sur la faune et la flore du Nouveau-Brunswick.

Here We Grow se sont inspirés des pistes d’animaux du Nouveau Brunswick et ont créé leurs propres sculptures! 

Le Fredericton Boys and Girls Club s’est bien éclaté en partant à la recherche de pistes et en prenant des après-midi entiers pour voir ce qu’ils pouvaient trouver. Ils se sont tellement amusés qu’ils ont voulu continuer même lorsque leurs parents sont venus les chercher!

Le Hampton Fresh Air Collective n’a pas eu la chance d’avoir de la bonne neige, mais cela ne les a pas empêchés d’explorer la nature en faisant une randonnée pour apprendre sur les animaux du Nouveau Brunswick et leur habitat. 

Consultez les activités suggérées et les ressources ci-dessous pour partir à votre tour à la recherche de pistes.

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Journée agricole portes ouvertes 2023 – Un regard sur la restauration riveraine dans les fermes du N.-B. https://www.naturenb.ca/2024/02/20/journee-agricole-portes-ouvertes-2023-un-regard-sur-la-restauration-riveraine-dans-les-fermes-du-n-b/?lang=fr Tue, 20 Feb 2024 20:11:12 +0000 https://www.naturenb.ca/?p=16111 Journée agricole portes ouvertes 2023 – Un regard sur la restauration riveraine dans les fermes du N.-B. Ben Whalen, directeur général du Comité de restauration du bassin versant de la Kennebecasis En septembre, le Kennebecasis Watershed Restoration Committee (KWRC) et Nature NB ont organisé une Journée agricole portes ouvertes afin de mettre en valeur le …

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Journée agricole portes ouvertes 2023 – Un regard sur la restauration riveraine dans les fermes du N.-B.

Ben Whalen, directeur général du Comité de restauration du bassin versant de la Kennebecasis

En septembre, le Kennebecasis Watershed Restoration Committee (KWRC) et Nature NB ont organisé une Journée agricole portes ouvertes afin de mettre en valeur le travail important que les organismes de bassin versant et les agriculteurs locaux accomplissent pour protéger les espèces en péril dans les fermes. Cette journée a permis aux gens de constater l’importance du travail effectué par les associations locales de bassins versants pour aider les agriculteurs à accroître l’habitat des espèces en péril dans les paysages qu’ils gèrent.

Une grande partie de la gestion des écosystèmes dans les paysages agricoles, notamment des espèces en péril, consiste à inclure des zones tampons de végétation saine le long des cours d’eau, des rivières et d’autres plans d’eau. Ces zones tampons contribuent à protéger la qualité de l’eau en filtrant les polluants, en fournissant un habitat à la faune et à la flore et en ralentissant les inondations.

Ce billet de blog met en lumière trois sites qui ont été visités dans le cadre de la Journée agricole ouverte du KWRC et de Nature NB en septembre 2023.

Site 1 – Pleasant Ridge

Depuis 1991, le KWRC restaure l’habitat d’une ferme à Pleasant Ridge. 

En utilisant des méthodes de passage à gué stabilisé (stabilized fording), le KWRC a fourni au bétail un endroit sûr pour accéder aux sources d’eau, sans avoir d’impact sur les berges naturelles du cours d’eau. Depuis 1994, le KWRC a installé 85 sites de passage à gué stabilisé dans sa zone de bassin versant  (Site en anglais).

“C’est ce que nous espérons voir à long terme”, déclare Ben Whalen (KWRC).”Aussi, ces initiatives montrent une très bonne résilience, en ce qui concerne la stabilité des canaux… Et il y a beaucoup plus d’éléments d’habitat, à la fois du point de vue de l’écosystème terrestre et de l’écosystème aquatique.”

Ce site fait également partie du projet “Living Lab”, qui vise à présenter et à démontrer des projets qui sont bénéfiques pour les agriculteurs, la biodiversité et le changement climatique. Pour plus d’informations, voir : https://lvnbll.ca/

Site 2 – Ferme du bassin versant inférieur

Dans une ferme située près de la limite de marée de la Kennebecasis se trouve un autre projet de restauration, où deux kilomètres de clôture ont été installés le long du cours principal de la rivière. Cette clôture aide à protéger la zone tampon riveraine saine et montre l’importance de ce travail pour les petits et les grands cours d’eau.

Cette ferme abrite également un grand nombre de zones humides, ce qui laisse entrevoir la possibilité d’obtenir des crédits carbone à l’avenir. Le KWRC cherche également à évaluer la manière dont les zones riveraines contribuent à fournir des sols sains pour l’agriculture dans cette région.

“Nous avons une marge de recul assez importante dans cette ferme. Nous avons planté un certain nombre d’arbres et piqueté un certain nombre de saules l’année dernière, et nous y reviendrons, mais il faudra un certain temps pour que celui-ci se redresse, car il est sujet à un peu d’érosion dû à la glace…
Nous allons donc devoir passer du temps à l’améliorer et à travailler avec l’agriculteur pour faire avancer le projet.”

Pollinator and species-at-risk assessments

Ben Whalen notes that biodiversity assessments are done at the three sites, including on plants, mushrooms, and aerial insectivores. But to take it one step further, scientists at Agri-Food Canada are collecting pollen samples on bees in these sites, potentially allowing farmers to know how much their ecosystem stewardship is helping their crops thrive.

3 – Ferme du bassin versant supérieur

Là où la Kennebecasis est à peine reconnaissable comme une rivière importante, il y a. “…des bassins, de gros rochers, etc. qui sont tous exposés. Il s’agit donc d’un écosystème complètement différent, mais tout aussi important”, explique Ben Whalen.

Dans cette partie du bassin versant, le KWRC et ses partenaires de l’Alliance du bassin versant Petitcodiac testent la biodiversité benthique, c’est-à-dire les animaux qui vivent au fond des rivières. “À cette ferme, nous avons effectué des tests sur plus de deux kilomètres. L’agriculteur a 2,3 kilomètres de zone riveraine le long de sa propriété. Nous avons donc installé de nombreuses clôtures, plus de 250 piquets, pour protéger cette zone. Cela a demandé beaucoup de travail.”

“Les projets sont tout aussi importants, mais ils feront une petite différence lorsqu’il s’agira de déterminer ce qu’il y a pour les espèces de pollinisateurs ou pour les insectivores aériens, ce genre de choses, ou ce qu’il y a comme habitat aquatique efficace. “

L’importance des travaux de restauration pour les agriculteurs et l’environnement

Pour les agriculteurs, le travail effectué par le KWRC est important pour leurs moyens de subsistance. Nous entendons souvent dire que les agriculteurs veulent que les berges des cours d’eau soient stables.  “Ils veulent vraiment une rivière qui ne se déplace pas et qui n’emporte pas tout un tas de terre sur son passage à long terme”, explique Whalen. 

“Ce travail de restauration est tout aussi important pour les espèces dont la conservation est préoccupante, car les zones riveraines dégradées contribuent à l’élévation de la température des cours d’eau, à l’excès de nutriments dans les cours d’eau et à la sédimentation.  Nous avons maintenant plus de 60 sites de restauration des zones riveraines dans notre portefeuille, ce qui nous permet d’étayer notre action et de dire «voici ce que nous faisons­ »”

Ce que vous pouvez faire

Si vous vivez sur une ferme, invitez votre groupe local de protection des bassins versants ou Nature NB afin de voir comment nous pourrions travailler ensemble. 

Vous pouvez également rester à l’affût des possibilités de bénévolat. Par exemple, le KWRC fait souvent appel à des bénévoles pour la plantation d’arbres et les bioblitz.

Whalen ajoute que ” si vous avez un ensemble de compétences et que vous voulez en faire don, nous sommes toujours à la recherche d’aide “.

Entre-temps, Nature NB et le KWRC continueront de travailler ensemble à la restauration des zones riveraines du bassin hydrographique, dans l’espoir d’étendre ce travail à l’avenir.

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