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Agir pour aider les pollinisateurs : Cultivons l’asclépiade incarnate, Chapitre 2

par Samuel LeGresley, coordinateur des communications à Nature NB

Croyez-le ou non, c’est sous cela que mes asclépiades se trouvent. J’ai même essayé d’enlever la neige pour vous montrer, mais sans succès.

Comme on l’a appris le mois dernier avec le premier chapitre de notre aventure, janvier-février est le temps idéal pour entamer le processus de traitement hivernal des graines de plantes indigènes, incluant l’asclépiade incarnate. Dans ce deuxième chapitre, on parle d’actions pratiques visant à participer au mouvement pour aider les pollinisateurs.

Maintenant que nos semences sont au repos sous la neige, pensons à quelques actions qu’on peut entamer pour aider les pollinisateurs et autres animaux, et ainsi notre communauté. Votre esprit de jardinier (pouce vert optionnel) vous démange? Voici cinq bonne façons de planifier vos actions menant à l’été, pour ainsi aider à vaincre la monotonie des jours courts de l’hiver.

1 – S’informer

Pensez à incorporer quelques espèces indigènes dans votre jardin.

Les plantes indigènes sont essentielles pour les pollinisateurs et les insectes qui nourrissent les oiseaux. Comme les chercheurs l’ont découvert, on n’a pas besoin d’inclure beaucoup d’espèces pour commencer à en voir les bienfaits, car beaucoup d’entre elles se nourrissent de plantes indigènes qui sont très communes dans notre région depuis des milliers d’années (Source). Au contraire, les plantes non-indigènes ne fournissent que très peu de nourriture aux insectes bénéfiques, qui peinent à s’adapter à leur expansion dans notre territoire (Source).

2 – Agir

Commandez et semez des graines de plantes indigènes dehors en hiver

Si vous ne l’avez pas déjà fait, embarquez dans cette aventure de plantation avec Nature NB en commandant vos graines d’asclépiade et en semant avec nous ! Depuis quelques années, Nature NB envoie des paquets de graines d’asclépiade incarnate en échange d’un petit don. Si vous n’avez pas encore les vôtres, il n’est pas trop tard pour les commander et commencer l’aventure.

Si vous voulez d’autres espèces, il existe plusieurs sites de fournisseurs (Pas encore au NB par contre) qui vendent des graines de plantes indigènes au NB. Faites vos recherchez, mais en voici quelques-uns pour vous aider à partir vos plantes. Soyez certains de vérifier sur le site du gouvernement canadien, VASCAN, pour le statut indigène au NB! La vérification du nom scientifique est la meilleure façon de s’assurer du statut d’une plante.

Voici les ingrédients pour s’assurer du succès de vos semis hivernaux:

  1. Vos graines
  2. Des contenant de yogourt coupés en étiquettes
  3. Des marqueurs permanents à base d’huile (importants pour résister à la pluie et la neige)
  4. Des pots
  5. De la terre
  6. Une grille en métal ou un vieux moustiquaire (optionnel)

Et voici une marche à suivre pour vous aider à partir.

David Suzuki – gardien.nes des semences (les liens en français sont en bas de la page)

3 – Persévérer

Essayez la méthode au frigo et expérimentez!

Nos paquets d’asclépiade viennent avec des instructions pour tenter la méthode au frigo de stratification froide-humide, qui consiste à mettre les graines dans un médium de croissance humide au frigo pour plusieurs semaines afin de simuler l’extérieur. C’est intéressant à utiliser si les autres méthodes ne fonctionnent pas, ou si vous n’avez pas la place à l’extérieur. Le plus de méthodes que vous tentez, le plus de chance que vous aurez à connaître le succès!

4 – Répandez

Partagez vos graines, et vos semis!

Si vous avez un surplus de graines en commandant vos paquets, partagez-les à vos ami.e.s, votre famille et vos voisins. On peut dire la même chose pour les semis que vous aurez en trop. Faites-en la distribution et j’en suis sûr qu’ils seront bien utilisés!

5 – Faites-en la promotion

Partagez la bonne nouvelle, joignez ou partez un mouvement!

Joignez (ou commencez, s’il en existe pas déjà!) un club de nature, un club de jardinage, ou une grainothèque pour votre communauté.

Exemples de mouvements en faveur des plantes indigènes

L’effet papillon de la fondation David Suzuki

Homegrown National Park Canada (en anglais)

Grainothèque de fleurs sauvages d’Ottawa

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